Les bienfaits de la course à pied.

On parle souvent dans nos colonnes des soucis de santé que la course à pied peut générer. Nos anciennes revues ou le site internet du club éclaireront nos nouveaux membres à ce niveau.

Mais les bienfaits ? Cela n’intéresse-t-il vraiment personne ? Nous n’en sommes pas sûr, donc voici quelques lignes pour vous conforter dans votre choix sportif !!

Certains tiennent à un vocabulaire d’aujourd’hui, tel « running ». Nous, on accepte tous les vocables. La course à pied se décline en deux termes anglicisés : le jogging recouvre le sens « sport pour la santé », running « performance de course » . Mais, tous, nous participons (ou non) à des compétitions pour nous motiver ou nous dépasser nous-mêmes ! La course à pied est un sport individuel qui se pratique en groupe !!

Les apports pour la santé sont nombreux et leur énoncé long comme un jour sans pain : le cœur est plus costaud et bat plus lentement au repos , les vaisseaux sanguins gardent une belle élasticité, les os se densifient et l’on résiste mieux à leur dégradation due à l’âge, la puissance musculaire permet une mobilité journalière plus facile, l’oxygénation performante est bénéfique des neurones aux orteils, les articulations restent souples et les minis pressions dues aux impacts de la course en favorisent la nutrition. On ne vous parle pas du moral (comment quantifier l’apport?), du plaisir d’entendre les oiseaux chanter, du contact avec la nature, du sourire et de la bonne ambiance du HAC !

Bref, la course à pied est bénéfique pour la santé. Cela se sait depuis des centaines d’années : l’esprit sain dans un corps sain, ce n’est pas un marchand de chaussures qui l’a inventé ! Et ce qui est peu mis en évidence, c’est que ceux qui ne font pas de sport d’endurance ont deux fois plus de « chances » de décéder précocement ! Le coureur à pied meurt souvent d’apparence jeune et en bonne santé ! Le coureur a peu de soucis cardiovasculaires et semble avoir moins de cancers !

Le seul bémol est à trouver par tout un chacun. En effet, pour tel groupe, la pratique de 5h de course par semaine est à ne pas dépasser, pour d’autres cela va jusqu’à 8h par semaine, sans négliger les périodes de repos aussi nécessaires que l’entraînement !

Attention : ceux qui courent beaucoup et vite perdent ces bénéfices et ont un taux de mortalité similaire aux sédentaires (1). Mais dès qu’ils reprennent un rythme « normal » ils retrouvent les bienfaits.

Quelques chiffres : le taux de mortalité dans un marathon est très faible et proche de 1 pour 100 000 pratiquants. Si le dernier kilomètre d’un marathon ne représente que 2,3% de la distance, c’est dans ce dernier kilomètre que se concentrent 50% des décès survenus lors d’un marathon. Le taux de mortalité dans les triathlons est deux fois plus élevé que dans un marathon (2).

Ceux qui pratiquent la course à pied dans les limites énoncées ci-dessus (5 à 8h/semaine) gagnent entre 3 et 6 ans d’augmentation de leur espérance de vie en bonne santé.

En résumé : la pratique de la course à pied est stimulée par ce souci de rester en bonne santé, mais aussi par des motivations ludiques (le jeu de la compétition, l’émulation du groupe porteur positif) ou plaisantes (se sentir en forme, le plaisir de l’effort accompli, apprécier son apparence, la bonne humeur).

Peu importe votre motivation, running ou jogging : c’est le pied !

J.Air

(1) : http://www.onlinejacc.org/content/65/5/411

(2) : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3538475/

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